Catalina Rivas
L’Église catholique en Bolivie est importante avec la présence d’institutions catholiques, des centres d’éducation, des orphelinats, des hôpitaux, des coopératives..
Dans les années 60, des missionnaires viennent s’implanter dans des paroisses et dans les mines, des prêtres deviennent mineurs et permettent de contribuer et d’être au milieu des travailleurs.
L’Eglise condamne en 1967, la violence tout autour des déplacements de Che Guevara et souhaite une présence plus importante afin que la paix s’installe de nouveau dans le pays. Ce n’est guère facile car la Bolivie est au centre de violences militaires et sociales.
L’Eglise cherche sa voie et mise tout sur la lutte de la pauvreté.
En 1944, Catalina Rivas née à la Paz. Dans les années 90, dans la ville de Cochabamba, un Christ en plâtre saigne. L’archevêque autorise la vénération.
En 1993 Catalina se convertit à la religion catholique.
Elle commencera quelques temps plus tard à recevoir des messages d’amour du Seigneur sous la forme de locutions intérieures.
Catalina dit qu’elle a été choisie par Jésus pour transmettre des messages d’amour.
Jésus l’appelle « sa secrétaire », elle écrit sous sa dictée et remplit des centaines de pages toutes écrites avec des messages d’espérance, d’amour et de miséricorde.
Lors d’un pèlerinage aux Etats-Unis, devant un crucifix, elle voit une grande lumière sortir des mains, des pieds du christ.
Elle a fort souffert.
Ensuite arrivée au Costa Rica Jésus lui indique que c’était un cadeau de recevoir les stigmates pour vivre ce cœur à cœur de sa douleur sur la croix.
Depuis ce jour de 1994, chaque jeudi les stigmates de Jésus apparaissent sur Catalina, et le vendredi, elle ressent une forte douleur. Le samedi, tout disparait. Les autorités de l’Eglise et les médecins les ont constatés et n’arrivent pas à expliquer comment des blessures profondes puissent disparaître en deux jours…
Les messages dictés par Jésus seront rassemblés en 8 livres qui le 2 avril 1998 reçurent l’Imprimatur de l’archevêque de Cochabamba Mons, René Fernandez Apaza. L’archevêque affirme dans un communiqué « nous avons lu les livres de Catalina et nous sommes sûrs que leur seul objet est de conduire sur la voie d’une spiritualité authentique, dont la source est l’Evangile du Christ…
Pour cela, j’autorise leur impression et leur diffusion, les recommandant comme supports de méditation, de direction spirituelle, dans le but d’obtenir beaucoup de fruits pour le Seigneur qui nous appelle à sauver des âmes, leur montrant que c’est un Dieu vivant , plein d’amour et de miséricorde »
Quelques années après, Catalina Rivas fonde une association de fidèles approuvée par l’évêque diocésain tout autour de l’Apostolat de la Nouvelle Evangélisation, l’ANE qui vise à transmettre la Bonne Nouvelle de l’Évangile.
