Marcel Van
Marcel Nguyen Tân Van est né le 15 mars 1928 au Vietnam à Ngam Giào.
Le contexte politique du Vietnam est compliqué.
Ses parents sont croyants. Il confie à sa maman que plus grand il deviendra saint.
Cette vocation religieuse est très présente, il recevra le sacrement de la première communion à 6 ans.
Avec l’aide de sa maman et du prêtre du village, il réussit à entrer au monastère de Huu-Bang.
C’est le père Joseph Nha qui l’accueillera. Il est heureux d’y rentrer. Les tâches sont difficiles mais il reste animé par sa foi malgré la maltraitance, les violences et les mauvais traitements de la part des autres jeunes du séminaire.
Il reviendra dans sa famille pour l’aider suite à un cyclone et qui a ravagé son village et mis les habitants dans la misère. Il aidera sa famille et repartira dans un monastère qui sera aussi dévasté par la guerre. Il sera hébergé ensuite par deux prêtres dominicains. Il prie beaucoup à cette période.
Il découvre alors au fil de ses lectures, Thérèse de Lisieux et lit Histoire d’une âme, puis il entend sa voix, en 1942 tout près de la colline de Quang-Uyên. Thérèse lui transmet « sa petite voie », la confiance et la prière d’abandon.
La prière avec sainte Thérèse le touche beaucoup !
Après son admission au petit séminaire de Lang Son, sainte Thérèse est très présente dans ses prières. Il découvre sa vocation de « petit apôtre caché de l’amour ».
Il commencera à écrire sa biographie, ses conversations avec Thérèse.
Thérèse de Lisieux lui révélera dans ses révélations privées qu’il apportera du réconfort spirituel aux prêtres missionnaires. Il sera « le cœur des prêtres ».
En 1944, il poursuit son parcours et va chez les Rédemptoristes de Hanoï. Il recevra le nom de Marcel.
Lors des révélations privées, Jésus lui transmet des prières, dont une le 14 novembre 1945 où Jésus transmets à Marcel Van une prière, pour prier pour la France, Jésus lui dit « Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent ».
Marcel Van va continuer d’écrire sa vie, l’histoire de son enfance, les conversations privées qu’il a avec Jésus et Thérèse.
La France perd la guerre à Dien Bien Phu, le Vietnam est séparé en deux, les chrétiens partent vers le sud, mais il décide de partir vers le Vietnam nord, devenu communiste. Il se sent attiré par ce territoire qui persécute les chrétiens.
Il se sent comblé de grâces et souhaite les partager avec ceux qui souffrent. Il a reçu la confiance de sainte Thérèse et est prêt à être arrêté. Il sera torturé pendant deux mois car il ne souhaite pas changer sa religion et sera condamné à 15 ans de travaux forcés ;
Il transmet son espérance aux autres prisonniers.
En 1957, il essaie de s’évader, il sera remis aux fers, il n’a plus que la peau sur les os. Après trois semaines d’agonie, le 10 juillet 1959, le père Vinh prisonnier comme lui donnera les derniers sacrements. Il sera déclaré en 1997 « Apôtre de l’Amour » car il a transformé « la souffrance en joie ».
La cause de sa béatification a été lancée le 26 mars 1997 par le cardinal Nguyen Van Thuan et c’est toujours en cours d’étude.
Sa prière que Jésus lui avait confié à réciter pour que la France gagne la guerre, cette prière a été remise et diffusée lorsque les attentats de Paris en 2015 ont eu lieu.
Deux personnes Emmanuel et Jean Baptiste Brejon ont retrouvé la prière de Marcel Van, celle que Jésus lui avait transmise.
Grâce aux réseaux sociaux et sur des tracts, cette prière a été distribuée à plus de 60000 personnes !
Marcel Van est vraiment un missionnaire, un serviteur de Dieu !
« Seigneur Jésus, ayez compassion de la France, daignez l’étreindre dans votre Amour et lui en montrer toute la tendresse. Faites que, remplie d’Amour pour vous, elle contribue à vous faire aimer de toutes les nations de la Terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de vous rester à jamais fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre votre règne dans tout l’univers. Amen. »
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