Un jour pendant la semaine Sainte, Marie était habillée tout en noir, avec des poignards dans son cœur. C’était le samedi des douleurs, le samedi saint, jour de deuil et de recueillement, où la Vierge Marie revit les douleurs de son fils et se souvient de sa Passion.
Sulema voit cette mère de douleur, en pleurs près de la Croix pendant que son fils y est suspendu.
La Vierge Marie avait pris le manteau de Notre-Dame des douleurs, elle était tout en noire. Toute triste au début de l’apparition, puis elle a souri à Sulema.
Ce moment a impressionné fortement Sulema qui ressentait la douleur de cette maman qui voyait son fils mourir. A la fin de l’office, elle suivit sa maman prier le chapelet. A ce moment là, la Vierge Marie lui est apparue de nouveau. Sulema était toute heureuse. Sa maman la croyait tandis que le curé de la paroisse n’était pas d’accord du tout avec ce qu’il passait.
Un peu plus grande au moment de choisir son parcours professionnel, Sulema souhaitait devenir religieuse, mais les personnes autour d’elle ont refusé ce parcours, et a appris le métier de comptable. Sulema a exercé que quelques années avant de se marier en 1975 pour ses 21 ans.
Après son mariage, ils ont vécu au début au Salvador, mais la situation politique était compli-quée, son mari était avocat et notaire, c’était la guerre. Ils se sont enfuis, au début au Mexique, puis à Sherbrooke au Québec et ensuite ils se sont installés en juillet 1981 au canada.
A cette époque, Sulema a toujours des apparitions de la Vierge Marie mais elle entend des locutions, des petites phrases, des paroles, des dialogues puis ensuite en 1992 les conversations entre elle et les Vierge Marie apparaissent de façon très claire, très explicite. Elle gardait tout pour elle, ne partageait rien avec son mari de peur de sa réaction, car il était éloigné de la foi. Sulema priait pour que son mari puisse se convertir et croire et partager ainsi sa foi.
Sulema a commencé à en parler à son époux, mais celui-ci ne comprenait pas, il l’a prenait pour une déséquilibrée, une folle, cela a été une période difficile pour elle car elle ne pouvait plus en parler à sa maman qui était décédée.
Le 7 février 1998, elle rencontre sœur Claire Gagné dans le cadre d’une journée de retraite cha-rismatique de ressourcement qui avait eu lieu au Buisson-Ardant à Lennoxville au Québec.
Elle s’est entretenue avec cette religieuse lui confiant qu’elle avait des révélations privées avec la sainte Vierge Marie. La sœur a décidé de prévenir l’assemblée qu’il y avait une personne qui allait recevoir dans l’instant une onction de l’Esprit Saint. Une onction est une manifestation du Saint-Esprit qui s’attache à une personne.
Cela a marqué un tournant dans sa vie. Un peu comme Jésus qui avait reçu au début de son ministère public l’esprit du Seigneur. Sa vie a changé, Sulema a compris qu’à partir de ce jour-là, elle devait à partager ces locutions.
Elle est allée au sanctuaire de Beauvoir, et elle a commencé à prier devant une grande statue du Sacré-Cœur. Le père Doré lui est apparu, il s’est approché d’elle et lui a souri, c’était une vision bien réelle. Plus tard, quelques mois plus tard, Sulema est allée à Saint Etienne de Bolton au Québec, accueillie par des dames et par le père Doré des Missions étrangères qu’elle avait l’impression de connaître puisqu’elle le voyait depuis quelques temps dans ses visions. Le père Doré aura été «le papa spirituel » de Sulema pendant longtemps, il l’aura guidé et lui aura apporté toute une connaissance spirituelle.
Le père Doré a appris, a bien encadré Sulema et lui a été un bon soutien dans les différentes apparitions et locutions qu’elle a avec la Vierge Marie, mais aussi de Jésus, de Dieu le Père. Elle reçoit également des locutions de saints, Padre Pio, de sainte Dina Belnagé ainsi que du père Hurtebise. Sulema a eu la chance également de voir deux fois Jésus une fois qu’elle était avec son mari à Medjugorje ; c’est à ce moment que son mari a compris qu’elle avait réellement des visions et des locutions de la Vierge Marie et de Jésus.
Ce jour-là a été une grâce pour leur couple !

Ces locutions sont en langue française, alors que sa langue maternelle est l’espagnol.
Sulema reçoit ses conversations tôt le matin ou tard le soir, au moment où elle est calme et en temps de méditation. Elle en entend également dans la journée !
C’est aussi à partir de ce moment que Sulema a mis par écrit toutes ses conversations intimes.
L’Église et les prêtres ont donné leur accord pour que ces textes soient publiés, ils ne sont pas contre, ils ne sont pas non plus pour, ils ne défendent pas le livre, ils restent neutres..
Sulema a travaillé avec le père Rubén qui a été son conseiller spirituel, puis elle a rencontré un éditeur canadien Christian Laflamme qui a publié le livre au Canada et l’a mise en relation avec l’éditeur du Parvis pour l’Europe.
Aujourd’hui, lorsqu’elle a des visions, son mari l’aide à les noter, soit, elle les écrit sur une ta-blette, soit elle les dicte directement à son mari.
Avec son mari, Sulema est invitée à venir témoigner de ses visions, ses apparitions et ses locutions dans des paroisses. Elle trouve assez de force pour parler à des grands groupes, c’est Marie et Jésus, qui l’aident à témoigner, à partager cette foi et cette espérance. Ainsi des personnes qui assistent à leurs partages sont touchés et certains deviennent croyants.
Sulema et son mari sont des missionnaires modernes, ils partent sur les routes transmettre la paix et la Bonne Nouvelle !